25 Septembre 2019
Il est peu probable que vous connaissiez en réalité ce terme qui m’est passé par la tête il y a moins d’une heure.
En vérité, et je m’excuse d’avance si ce terme est déjà « inventé » ailleurs, mais ce mot, mon esprit me l’a offert comme une évidence. Il s’agit d’un mixe intéressant des mots « créativité » et « procrastination ».
J’ai évidemment fait une recherche dans le dictionnaire, sans résultat. Idem avec Google, sans résultat.
Ce qui est dommage, c’est qu’en tant que rédactrice web, je vais réellement avoir une très grosse difficulté à faire monter cet article dans la première page Google…
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Revenons à nos moutons !
Ce terme m’est apparu lorsque je demandai à mon subconscient, pour quelle raison étrange je suis incapable de terminer une « œuvre » artistique commencée.
Laissez-moi vous expliquer et voyez si, vous aussi, vous êtes atteint(e)de créastination.
Petit clin d’œil à ma belle-maman. Je ne pense pas que nous soyons les seules.
Alors, histoire de paraître un peu savante (oui, donc un rapide copié collé du dictionnaire Larousse)
Voici les définitions de :
• Procrastination : Tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain.
• Création : Action de créer une œuvre originale ; production originale, œuvre créée par une ou plusieurs personnes.
Ma définition de la créastination :
Il s’agit d’un trait de votre caractère, vous aimez apprendre, vous enrichir de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances. Vous êtes attiré(e)s par ce que vous ne maîtrisez pas. Vous êtes sans cesse en quête de nouveautés.
Dans le cas de la créativité, cela signifie pour moi, mais évidemment peut-être pour vous également, que j’ai expérimenté bon nombre de loisirs artistiques.
Cela passe par :
Bref, la liste est longue, car il est certain que j’oublie des tocs créatifs !
Vous avez des stocks dans votre garage, dans vos armoires, de matières et matériaux, d’objets et autres que vous conservez au cas où… (Qu’est-ce qu’il peut être énervant ce « au cas où »).
Pour mon cas, il y en a en vérité partout des trucs (pour résumé), que je conserve, en me disant qu’un jour cela peut me servir.
Le problème est qu'il arrive de temps en temps que je chine dans mon propre bordel des « trucs » conservés depuis des années qui effectivement vont me servir un jour.
Et dans mon esprit, ça fait un peu comme la phrase « tu vois, je te l’avais dit ! ». Ce qui renforce cette idée que je dois conserver. On est bien dans le serpent qui se mord la queue, parce que 90 % de mon bordel va rester encore de nombreuses années… un bordel.
Cela n’est pas paradoxal (enfin si un peu). Pour illustrer mon propos, une nouvelle fois, je vais prendre mon exemple.
Lorsque je suis inspirée par une nouvelle idée (qui me vient soit de ma belle-maman qui a un certain talent, soit d’une vidéo débile d’internet), dans ma tête, ça fait « tilt », il faut que je teste !
À partir de ce moment, je suis comme dans une frénésie d’achat. Je vais en magasin et j’achète ce dont j’ai besoin. Ne riez pas, parce que ça coûte cher finalement ces « tilts ». Vous connaissez le prix d’un super appareil photo, trépied, kit complet studio ? (j’avoue, là, j’ai complètement craqué !)
Ensuite, il y a la patience de regarder les tutos sur le net pour se « former » à cette nouvelle « lubie », non art pardon. La patience de commencer notre nouveau loisir.
Cela peut cependant devenir un drame pour les autres (pardon chéri) parce que ce nouveau loisir envahit tout l’espace et votre temps. C’est un peu comme un bon livre en main, impossible à fermer. Il devient impératif de tourner les pages, pour connaître la suite, quitte à se lever les yeux ronds le lendemain matin. Au début de votre nouvelle « passion », c’est un peu pareil, dès que vous avez une minute, vous vous accrochez tel un koala (je n'ai pas trouvé mieux, alors il faut imaginer avec un peu plus de dynamisme quand même).
Et là l’impatience revient en force, parce que c’est long finalement. Il y a parfois des œuvres qui demandent du temps, de la minutie et moi ce que je veux c’est le résultat ! Et… une fois le résultat obtenu (quand j’arrive au bout), satisfaction à 100 %, fierté également.
Ma motivation pour ce loisir retombe... et tout le matos, je vous laisse deviner où il va…
Tout est dans le titre...
Voilà, la définition de la créastination. C’est finalement l’art de remettre toujours à demain nos magnifiques œuvres d’art qui nous inspirent un temps avant de passer à une autre nouvelle et merveilleuse inspiration.
Ce n’est pas pour autant que nous ne les terminerons jamais !
Je suis maman d’une petite fille de 30 mois, soit 2 ans et demi, pour les feignants qui ne veulent pas compter. Pour les jeunes parents comme moi, vous savez pourquoi nous préférons encore compter en mois.
Bref, la crèche est en vacances et Léa, est à la maison le mois d’août complet.
Et là, en bonne slasheuse des loisirs créatifs, je me suis dit, qu’elle était également en âge de s’initier avec moi.
C’est finalement avec cette pensée que j’en suis venue à cet article, publié finalement le 25 septembre 2019...